Trop, c’est trop, il est temps de parler.
Nous avons subi énormément en deux ans. beaucoup trop!
Des attaques, des mensonges, de la méchanceté, de la diffamation.
Des coups bas qui viennent de personnes bien installées dans la sphère
canine, parfois même membres de clubs, parfois juges, parfois juste des
amis des bonnes personnes, de nouveaux éleveurs....
nous n'avions
rien dit pensant que le karma et notre travail mettraient un terme a
tout ceci, mais 2 ans plus tard cela continue!
Nous allons remettre certaines choses à plat. Parce que nous n’en pouvons plus de nous taire.
Un
homme, en France, a acheté près de cinq chiens du Pérou en quatre ans.
Tous ont fini abandonnés en association, les uns après les autres.
Et malgré cela, cet homme est toujours membre du club, il continue à faire des expositions, il est encore jugé sur les rings.
Quand l’un de ces chiens, Snoopih, est arrivé chez Amandine, il était
anorexique, sous-nourri, complètement traumatisé. Et il l'est toujours !
Fort heureusement, il est chez elle maintenant.
Mais dans cette histoire, c’est nous qu’on accuse.
C’est
nous qu’on décrit comme des "marchands de chiens", par Yvette, amie de
cet homme, qui relaie ces propos sur un groupe Facebook bien connu,
soi-disant dédié aux chiens nus, mais qui appartient surtout à deux
éleveuses…
Donc on nous diffame, pendant que lui continue à s’afficher tranquillement en expo, avec un chien différent quasi chaque année.
Et ce n’est pas fini.
Une
"éleveuse" française, qui a une chienne venant de chez nous, a osé
écrire publiquement que cette chienne était peureuse et agressive, nous
traitant de mauvais éleveurs. Faisant scandale sur son profil, et
proposant à quiconque de "venir en discuter en MP" !
Nous lui avons proposé à deux reprises, déjà avant ce scandale, car nous
avions le sentiment que cette chienne était mal aimée, à raison, de la
reprendre contre remboursement intégral, preuve écrite à l’appui.
Elle a refusé, les deux fois, ne comprenant pas ce qui nous "prenait".
Aujourd’hui, cette chienne :
-
a obtenu son TAN avec un 10/10,
-
a été confirmée lors d’une amicale du club de race,
-
et nous a été proposée récemment à la vente pour 2 300 €, "prête à reproduire", "avec son TAN et sa confirmation".
La même personne nous avait pourtant dit que cette chienne avait tué un autre chien chez elle.
Quand nous avons dit que nous ne pouvions aujourd’hui que la reprendre
gratuitement, en assurant un suivi comportemental et une stérilisation,
elle a encore refusé.
Pourquoi ? Parce que notre objectif n’est pas de remettre à la reproduction une chienne qui pose problème, mais de la protéger.
Et
au final ? Cette chienne irait très bien. et " de toute facon elle
partira stérilisée de la maison", pourquoi la proposer pour reproduction
alors? étrange non?
C’était "juste" une incompatibilité de meute, réglée grâce à un comportementaliste.
Alors pourquoi tout ce ramdam si c’était "juste" une incompatibilité de meute ?
À combien de personnes a-t-elle dit que nous étions de mauvais éleveurs ?
Et pendant ce temps, la comportementaliste
— qui fait partie de nos familles, qui est pertinente et qui aurait pu
déceler cela bien plus tôt, et que nous avions conseillée à cette femme —
n’a jamais été contactée.
Mais on continue de salir notre travail. Encore et encore…
Et nous ne sommes pas les seuls à vivre ça.
Mon
compagnon a appelé, suite a des mise en garde de personnes, une
éleveuse en Bretagne, qui a osé lui dire qu’un chien Luna Capreza avait
été vu complètement apeuré sur un ring du championnat de France de 2024,
et que son propre chien à elle l’avait "écrasé".
Sauf qu’il n’y avait aucun Luna Capreza sur le ring ce jour-là.
Et cette dame a ensuite nié ses propos quand nous lui avons écrit, ignorant qu’elle les avait tenus à mon compagnon…
Autre appel : notre nièce contacte une éleveuse à Marseille.
Cette dame lui affirme que nous ne produisons que des chiens moches et
non confirmables que "de toute facon elle le vous dira elle même", puis
lui propose dans la foulée un de ses chiots.
Et ça, ce serait normal ?
Nous continuons ?
Nous avons appris que des éleveuses ont vendu un chien avec un grave souffle au cœur à une dame.
Quand celle-ci les a appelées, inquiète, elles l’ont menacée de l’attaquer au tribunal.
La dame a eu peur… et s’est tue.
Mais c’est ça, aujourd’hui, l’élevage ?
C’est ça, le respect du chien et de l’adoptant ?
Et pourtant ces deux femmes diffament énormément sur notre compte !
Mais le monde du chien du Pérou est petit, et tout se sait.
Ce n’est pas compliqué :
Quelqu’un appelle aujourd’hui pour un chien du Pérou, il appelle la dame
de Bretagne, passe sur le groupe des deux éleveuses, puis appelle la
dame du Sud…
Et c’est fini.
Nous sommes considérés comme de mauvais éleveurs.
Pourquoi ?
Parce que nous avons mis en avant les fourrures il y a 20 ans ?
Parce que nous avons voulu reprendre l'élevage avec un fourrure aujourd’hui ?
Parce que nous refusons les tuteurs ?
Parce que nous mettons en retraite anticipée les chiens que nous
considérons comme non pertinents pour perpétuer cette race ancestrale ?
Parce que nous choisissons les familles de nos chiots de façon drastique ?
Parce que oui, ce sont des primitifs, donc des chiens intelligents, sensibles, empathiques, qui méritent une excellente famille ?
Parce que nous sommes prêts à les garder un an, deux ans s’il le faut ?
Parce que nous montrons sans honte ni tabou nos chiots orchidées, nos chiots à poils longs, parce que nous sommes responsables d’eux, au même titre que les autres chiots nés à Luna Capreza ?
Parce que nous cherchons le pourquoi du comment, les poils longs sont la, en génétique et en science ?
C’est ça le problème avec nous ?
Et nous, dans tout ça ?
Nous avons encore trois magnifiques mâles à fourrure de plus d’un an à la maison.
Pourquoi ?
Parce que des particuliers vendent des chiots à moitié prix, sans sélection, sans conseil, sans suivi.
Et c’est nous, ensuite, qu’on appelle pour le "SAV", quand ces chiens présentent des problèmes de santé ou de comportement.
Nous refusons de forcer les oreilles de nos chiots avec des tuteurs.
Résultat : parfois, elles mettent plus de temps à se redresser ou ne se redressent pas du tout, mais nous respectons leur corps.
Aujourd’hui, nous avons de petites oreilles dures, solides, naturelles.
Demandez a la famille de suprême, ce que les tuteurs ont causé à leurs chiens.
Demandez à la famille de u'rix ce que provoquent les grandes oreilles non sélectionnées.
Oui, nous avons des chiens à poils longs.
Et grâce à des recherches sérieuses, on commence à comprendre leur origine génétique et leur présence dans la race.
Des bâtards ? Des croisements récents ? Pas si sûrs.
Les recherches sont en cours.
Parce que c’est ça notre travail : comprendre pourquoi ils sont là, les élever, les aimer, les observer… pas les tuer à la naissance.
Nous ne trichons pas.
Nous n’arrangeons pas les papiers.
Nous ne faisons pas confirmer un chien sans qu’il soit réellement vu, comme ça se fait ailleurs.
Nous ne menaçons pas nos adoptants de procès.
Nous ne faisons pas reproduire un chien qui ne va pas bien, ni mentalement ni physiquement.
Avec plusieurs amies, nous allons mettre en place une branche rescue, pour récupérer les pots cassés des autres.
Ce que certains laissent derrière eux par lâcheté ou incompétence, nous, on le répare.
Et aujourd’hui, nous disons : ça suffit.
Parce que toutes ces saletés ont fait arrêter des éleveurs honnêtes.
Parce que ça pourrit le milieu.
Parce que nous méritons mieux.
Parce que nos chiens méritent mieux.
Alors nous prenons la parole.
Et ce texte restera là, comme un rappel.
Parce que la vérité doit sortir.
Parce que les adoptants méritent de savoir la vérité.
Et parce que l’amour du chien ne devrait jamais être un terrain de guerre.